03 février, 2006

Moi, peur??? oui, très

Deux choses: je suis décue de ne pas être à Alfred, mais je suis contente de ne pas travailler. Dans l'état que je suis, je ne vais pas sortir non plus de si tôt! Sauf peut-être pour aller acheter du sirop.

J'ai hâte de changer de routine, de déménager, d'être loin d'ici. Mon frère est... indiscipliné. Il laisse tout trainer! On a un lave-vaisselle mais il laisse toute sa vaisselle sale sur le comptoir. Et il se surprend qu'il y a parfois des insectes qui partagent nos restes. Quand il se fait quelque chose à manger, c'est rare qu'il va ranger les ingrédients par la suite. Il est pourtant très généreux avec moi. Je me sens mal de ne pas vouloir l'aider. Je veux pas être sa servante et qui va le ramasser quand il sera seul? Lorsque je revenais d'Alfred pour quelques jours, il avait toujours la même excuse: "J'ai pas eu le temps, je travaille trop." J'avoue, il travaille beaucoup avec peu de bénifices mais il passe ses soirées devant la télé ou l'ordi! Finalement, le bordel m'écoeurait au point ou je devais nettoyer un peu.. Pour lui.. Bref, je pense qu'il va devoir faire ce chemin seul. Réaliser qu'il doit se discipliner! Il a toujours été comme ca, d'après mon père. C'est vrai qu'on a été élevé dans une maison pas très ordonnée, avec un sous-sol rempli jusqu'au plafond de boites, jouets, meubles... Ça m'attriste de voir que mon frère soit pris dans ce drame. Bien sur, il est beaucoup trop têtu pour soit changer ou écouter nos conseils. Est-ce que je dois le forcer à se secouer ou le laisser atteindre le fond pour se reprendre en mains? J'ai vraiment besoin de savoir! Pendant son voyage en Chine j'ai fait un super gros ménage parce que j'enticipais recevoir de la visite, malheureusement c'est pas arrivé mais mon frère est revenu vers la mi-janvier et il se plaint déjà qu'il ya des restants qui pourrissent dans l'évier... Je ne veux pas me salir les mains parce qu'il est paresseux! Qu'est-ce que je dois faire?? Fuire le problème ou risquer de rompre nos relations?

Changeons de sujet. J'ai fait un rêve d'un voyage en camionette avec des amis d'Alfred. C'était bien. Je ne me rappelle plus ou on est allé mais en revenant, tout le monde se parlait, échangeait, pendant que je regardais la scène, mélancolique. Robert St-Amant, le conducteur, a fait un petit tour de Gatineau pour reconduire tous les élèves chez eux, sauf pour moi, parce que je vivais trop loin ou j'étais pas suposée faire parti du voyage en partant, bref. Pendant que je paquetais mes trucs, des jeunes sont venus fouillés la camionnette pour piquer tout ce qu'on aurait pu avoir oublié. Ils agissaient comme des hyènes, restant à distance pendant que j'y était toujours mais assez près pour m'intimider. Je suis finalement partie après m'être assurée de ne rien oublier. Comiquement, je me suis rendue au dojo qui était une espèce de résidence pour les étudiants d'Alfred. Anne-Marie est venue me rencontrer à la porte. Elle était belle. J'ai laissé ma tonne de bagages à la porte pour aller manger avec elle. Une peau aussi douce, des yeux pétillants, l'air coquet, j'avais beaucoup de misère à ne pas réagir. Un homme est venu me poser des questions quoique je ne l'écoutais pas beaucoup. Il était surpris de nous voir aussi près, unies. Une tempête nous a intérrompues. Les portes balotaient au vent. Anne-Ma est courue dehors en cherchant son chat. Le ciel était sombre, le vent tellement fort et imprivisible qu'il nous faisait tomber à chacun de nos pas et des éclairs tellement près qu'on avait peine à se parler. Je voulais savoir à quoi ressemblait son chat, pour l'aider dans sa recherche. Il y avait une dizaine de chats qui cherchaient une cachette de l'intempérie. Beaucoup d'enfants couraient après les chats. Je pense qu'ils en cherchaient un aussi. C'était une course pour trouver le bon à temps. Eva, Alain, François, Geneviève, Élyse, Étienne, Dominique, et le monsieur bizard étaient sortis pour chercher les chats. Je sais pas combien qu'ils en avaient exactement. Tout le monde se bousculait et la tempête nous faisait perdre nos sens. Je m'inquiétais pour Flocon. Comment allions-nous trouver tous les chats, les sauver de la tempête et des enfants?


Je me suis réveillée un peu perdue. Vous comprendrez.. J suis un peu plus malade aujourd'hui. J suis contente de rester à la maison. Je suis curieuse au message de mon rêve.. C'est toujours très clair. Je ne suis pas contente de ma vie. Je suis encore perdue. Ça me fait peur. Je sais comment mettre fin à la tempête, mais il va falloir faire des changements douloureux. C'était peut-être juste mon rhume qui se faisait du fun en me traumatisant de par mes rêves. Méchant rhume! Ça faisait longtemps que j'avais rêvé. J'aurais aimé être à Alfred avec mes amis cette année. Je sens que je manque beaucoup de choses. La vie continue. Je ne regrette pas d'avoir fini mon programme et même d'avoir fini avec Alfred... C'est difficile à dire.. Je pensais pas être autant perdue... J'imagine que mon futur incertain me stress. Je dois l'admettre. Je sais pas quoi faire de mon frère. Il veut acheter une maison, pour payer moins de loyer. Je sais pas si c'est vrai mais bon il fait ses découvertes, ses erreurs. J'ai pensé que si j'étais accepté à l'université à Montréal, il pourrait venir habiter avec moi avec la promesse de se chercher soit un emploi stable ou une éducation qui pourra le lui fournir. Pourtant, ici ou ailleurs, il ne changera pas ses habitudes. Je veux pas être prise dans ce drame pendant mes études. Non, j'ai hâte de vivre dans mon appart, ma bulle. J'étais trop bien à Alfred. Mais comment va-t-il faire pour survire? Il va s'adapter, je sais, mais j'ai peur, comme toujours. Et moi, est-ce que je vais être capable de vivre avec quelqu'un d'autre? Un(e) pur(e) étranger(e)... Je dois avouer avoir eu un peu de misère à tolérer Dominique (avec qui j'ai partagé une chambre à NewLiskeard pendant 3 mois) Même me retrouver dans un monde différent, sans mes amis, mes repères. Je connais déjà assez la Montréal pour etre à l'aise et j'y connais plusieurs personnes dont Anie, ma cousine, et quelques amis. Pourtant...... Ma petite fille veut se cacher au pied d'un grand arbre, ou tout les ennuis s'estompent. Je m'ennuie de la forêt.

Si je suis pas acceptée dans le programme, je pense que je vais aller en Europe, y travailler quelques temps. Ce plan me fait aussi peur. C'est un monde que je connais pas. Toutes les personnes savent reconaitre les étrangers perdus et enprendre avantage. Je parannoïe. Je dois vivre. Partir vers l'aventure. Des expériences inimaginables m'attendent les bras ouverts. Et je ne vais pas le regretter! Comme à Alfred, c'était pratiquement parfait!


Assez écrit, je suis tannée!

1 Comments:

At 6:26 p.m., Blogger Marc said...

Je voudrais bien répondre, mais ces temps-ci, je préfère utiliser mon temps pour tenter de diminuer ma montagne de devoirs et d'étude et me distraire quand la dite montage commence à me rendre fou.

Cela étant dit, c'est très noble de souhaiter le mieux pour ton frère, mais s'il ne veut pas changer, alors tu ne peux rien y faire.

Et ça ne me tente pas d'en écrire plus. Je suis un peu fleh (ha! ça vient de loin cette expression-là!) après une fin de semaine complète passée à faire des devoirs. Hier, j'ai commencé à 9h et j'ai arrêté à 21h. J'y suis allé plus mollo aujourd'hui, mais j'ai quand même travaillé de 9h30 à 16h.

Bon, je m'en vais au CNA. Ciao!

 

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