19 janvier, 2006

Parlementer sur la vie!

Je voulais parlementer sur plusieurs sujets, tout comme le fait mon ami Marc, afin de colorer ce blog... J'y arrive pas! Je sais pas quel sujet serait juste.. Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Je sais pas ce qu'il y a à dire sur les sujets que j'aimerais aborder.

Un autre de mes dilemmes personnels... Bon, c'est pas grave, on va juste parler, ou écrire.

Tiend, j'ai une question pour vous: qu'est-ce qui nous dit que l'on fait ce que l'on doit??? Je veux dire qu'on a tous un rôle à jouer dans l'existance, si on décide de le jouer. Mais justement: premièrement, qu'est-ce qui nous dit que l'on vit tel que prévu, c'est-à-dire que l'on accompli ce que l'on doit accomplir, et deuxièmement, si on accompli rien ou apparemment rien, qu'est-ce qui nous dit que c'est justement pas ca que l'on devait accomplir???

Ça me rappelle un temps ou je ne pouvais pas penser à autre chose que des questions existencielles comme celles-là. Surtout après la mort de ma mère. C'est drôle, ça l'a prit cette perte pour m'apprendre la valeur de la vie. Bin..... Disons. J'ai appris l'importance de chacunes des vies, mais la mienne a perdu son importance. Certains pourraient dire que j'ai vécu des moments difficiles, mais je les vivais à la troisième personne.. Détachée de la réalité. Ok, j'ai été extrèmement perdue les premiers 5 ans après la mort de Carmen. Qu'est-ce qui a changé?? Je me suis donnée un but: me retrouvée! Pis, laissez moi vous dire que ça n'a pas été facile! ça l'a même été une cause de ma perte. Mouais, j'ai perdu beaucoup de temps et manqué des occasions à me confondre sur l'impact de chacunes de mes décisions. Mais dans le fond, est-ce que je perdais vraiment??? C'est grâce à ces pensées, à cette période dans ma vie, que j'ai trouvé la force de mon âme, telle qu'elle est. Je cherchais la couverture de ma vie, qui me dirait à quel pacte j'appartiens et quel futur je dois attendre. Mais dans le fond, ma vie n'a pas besoin de couverture. Je suis qui je suis parce que je veux l'être. Ma vie a la couleur que je lui donne! Elle est un chef-d'oeuvre en travail... Il y a toujours une nouvelle teinte à rajouter, un personnage à découvrir, une atmosphère à créer. Je trouvais qu'il manquait quelque chose à ma vie pour me faire vivre toutes les expériences magnifiques comme les autres, voir la beauté de la vie, pouvoir vivre sans contrainte. Comme une formule algébrique dont il manque une section ou comme si il me manquait des neurones pour compléter la pensée ou encore comme si j'avais pas la bonne connection pour me brancher sur le grand réseau de la vie heureuse. C'était très frustrant! D'ailleurs, c'est parce que je me sentait ainsi déconectée de la 'vie' que j'ai arrêté de suivre les cours au Cégep pour travailler à la clinique. J'ai p-ê été capable de survivre aux conditions de ce travail simplement parce que je voyais un impact plus ou moins immédiat de mes actes. Wow, j'existais!

J'ai réalisé que c'était beau avoir un impact sur le monde, aussi insignifiant qu'il était, mais il y était! Toutefois, il n'était pas assez pour me satisfaire, je rêvais de voir le monde, rencontrer des amis, vivre une vie complète comme les autres! J'ai étudié les possibilités et pour la première fois, je me suis permise de me voir l'accomplir. J'étais tellement convaincue de vouloir y arriver que de ne pas le faire aurait été plus difficile. Un échec m'aurait surement remit en questionnement intensif.. Je m'entends facilement me dire si j'ai une place dans cette vie. mm... C'est ce que je me demandais lors de ma dépression... C'est drôle, c'est aussi ce que je crains face à un échec éventuel face aux études.

En me permettant de voir un futur possible dans lequel j'étais heureuse, forte et satisfaite de mes accomplissements, j'ai réussi à prendre le premier pas dans ma vie! Je pense que lorsque je contemplais certaines questions entourant la vie et la mort, je me suis demandée comment j'allais voir ma vie sur mon lit de mort. Est-ce que j'allais dire que j'ai été bousculée tout au long de ma vie sans vraiment m'accomplir ou si je voulais être capable de me dire qu'en effet, j'ai accomplis ce que je voulais, j'ai vécu les expériences qui m'intriguaient et j'étais heureuse à les faire?? Se sont ces interrogations qui m'ont faites remarquer que je pouvais vivre la vie que je voulais, que j'avais pas besoin d'attendre qu'elle me soit livrée pour goûter ses délices, mais que je pouvais en prendre les reines en partant. Même qu'il fallait que je prenne contrôle de ma vie pour ne pas la voir me passer entre les doigts et disparraitre en fumée. J'étais tannée devoir mes amis partir conquérir leur destinée alors que je questionnais encore si j'en avais une moi-même.

Ok, je sens que je tourne en rond et que je parlemente trop pour quelqu'un qui ne savait pas quel sujet aborder. Mon point est que depuis que j'ai pris ce premier pas, j'arrive plus à voir la fin de ma gourmandise. Je veux apprendre tellement de choses, je veux voir toutes les merveilles du monde et pas juste les plus populaires mais surtout celles qui sont cachées au coin de deux rues non passantes d'un petit village tranquille, tel un jardin de fleurs sauvages supportant un écosystème plus vaste que l'imagination est capable de concevoir. Je veux vivre. C'est le choix que j'ai prit.

Je pensais que le seul moyen de vraiment sentir la vie serait de sentir le sang de mes veines les quitter.. Cet instant même pendant lequel le cerveau commence à manquer d'oxygène et haluciner. Ou les derniers battements cardiaques résonnent dans tout le corps. Puis plus rien. La mort. L'idée de devoir mourir pour se sentir en vie m'a tellement effrayée que c'est devenu ma phobie, si je peux dire. Heureusement pour moi! En arrêtant de chercher des traces de ma vie, je me suis permise de vivre et laisser ma marque! :) J'ai expériementé ce que c'était de se sentir présente, j'ai senti l'impact des autres sur moi et celui que j'avais sur les autres. D'être heureuse de pouvoir partager un moment avec des personnes tout aussi heureuses de faire de même et en ressortir tous gagnants..... Je me suis sentie vivre! :) J'espère jamais devoir oublier la leçon pour ne pas manquer d'opportunités. Non, il faut justement pas avoirpeur de s'accrocher aux opportunités et y apprendre tout ce que l'on peut. Il faut vivre pendant que l'on peut!

Ok, c'est lourd.. Je serais surement pas capable de seulement lire ce que je viens d'écrire. Mais c'est importantpour moi. Ça dicte mon cheminement... Dorénavent, la plupart des choix que je fais passe par un filtre très important: est-ce que c'est ce que je veux? Ds fois, il faut agir pour avancer vers une réalité se rapprochant à celle de nos rêves. Non, pas des fois, tout le temps! On ne peut rien accomplir si l'on ne fait rien! On ne peut pas atteindre nos buts si on ne travail pas vers leurs accomplissement.

Bon, j'arrête avec une notion: je suis fière d'avoir compris ca! Je vis ce que je veux vivre et si ce n'est pas ce que je devrais vivre, eh bien, je vais y arriver un jour, mais là, je suis trop occuppée à vivre! :-p Il ne me reste plus qu'à jongler avec les balles de ma vie pour la créer.

Regardez ces couleurs qui se mélangent, j'ai pris le pinceau!!!

:D

2 Comments:

At 3:39 p.m., Blogger Marc said...

Whoa. Je suis estomaqué. Je ne savais pas que t'en avais si long à dire.

Pour répondre à ta question («Qu'est-ce qui nous dit que l'on fait ce que l'on doit?»), je dirais: rien. Parce que selon moi, on n'a pas tous un 'rôle' à jouer dans le sens que tu l'entends. La vie n'a pas de sens en elle-même: c'est nous qui devons lui donner un sens. Je ne crois pas au destin. Je crois à une réalité macroscopique plus ou moins déterministe, mais rien n'est écrit. Je n'ai pas de rôle précis à jouer dans l'Univers, imposé par une 'force' extérieure quelconque. Mais ma vie a un sens! Le sens que je lui ai donné, c'est de rechercher le bonheur: le mien et celui des gens qui m'entourent. Donc, je m'efforce d'être heureux dans ce que je fais et j'essaie de transmettre mon bonheur à mes amis. Je crois qu'ainsi, je laisse une marque dans leur vie et je contribue à une existence meilleure. Évidemment, être heureux passe par faire ce que j'aime. J'aime la physique, alors j'étudie en physique. Je me sens bien dans ma vie présentement, alors j'essaie d'aider les autres à se sentir bien: toi, Kim, etc. Pour mes amis qui vont déjà très bien, et bien j'essaie d'être un bon ami pour eux, de leur montrer combien je les apprécie, combien ils sont précieux. Et j'espère que ça les influencera positivement et qu'en retour, ils influenceront d'autres gens positivement, etc.

Alors, bien que ça pourrait sembler égoïste de penser à soi-même, je crois que c'est très sain dans ce cas-ci. Je suis convaincu que mon bonheur peut contribuer au bonheur des autres. Et vice-versa.

Après tout, la vie est un buffet à volonté: il y en a assez pour tout le monde!

 
At 9:53 p.m., Blogger Jag said...

mmmm bien dit! :)

 

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