20 août, 2005

Philosophie: matérialisme affectif

Premièrement: on est samedi, j'ai travaillé toute la journée. C'était cool, pas trop stressant. Pis lundi j'ai congé!!! :D Je vais aller faire du karaté!! J'ai hâte

Ok, maintenant au sujet de mon message, mon titre!
Du point de vu émotionnel, je me pensais stable ou je me sentais sur le bord d'une crise de déprime et je faisais attention de ne pas m'y perdre, mais je crois que je suis enragée... Je pensais que j'allais être triste suite aux derniers évênements, mais je suis fâchée! Le gros moton qui me serre la poitrine à chaque fois que je repense aux moments joyeux qui ont parsemés ma vie est en fait une boule de rage qui veut exploser.. Je sens que je suis triste, mais se ne sont pas des larmes qui coulent de mes yeux, se sont des murs qui s'effondrent sous mes coups de poings! Je sens que je pleure de l'intérieur mais que ce mur froid, épais et coupant les empêche de sortir. Pourquoi est-ce que je suis aussi fâchée????? Parce que la vie ne m'a pas donnée ce que je voulais? Pauvre moi! Ou parce qu'elle m'a retiré le peu de joie que j'ai trouvé dans ce monde?? Non, mais avouez que je fais pitié! Ou encore parce que j'arrive pas à rester heureuse??? Mouais, il me faut un organisme de charité! Je pense que de perdre ma mère m'a fait chier à un très haut point, je sais pas si je vais me délaisser de cette excuse un jour.. Puis après, j'ai essayé de trouver un peu de bonheur, qui a été relativement difficile vu mes tendances pessimistes. (youpi!! :D) Pis que ces moments de joies et tendresses disparaissent dans l'oubli comme si de rien était, ça fait chier!!!!! Avouez! Je sais pas si la vie aime qu'on soit heureux... Je sais par contre qu'elle aime qu'on travaille pour le devenir. J'imagine qu'elle veut savoir si on est capable de retrouver le bonheur si elle nous l'enlève. Est-ce qu'il y a vraiment une entité appellée "vie" ou "divinité" qui joue avec nous???????? C'est une question qui me hante beaucoup ces dernières années. J'imagine qu'il faut apprendre à se ratrapper et à retrouver le bonheur par nous même à chaque fois qu'il nous est enlevé. Une fois que ce bien affectif est détaché, j'imagine qu'on est devenu mature.
Ok, ma dernière phrase est floue, ou du moins plus floue que le restant.. Je vais essayer de clarifier mon idée. On dit d'une personne qu'elle est matérialiste si elle dépend d'objets soit à l'unité ou à la quantité, c'est-à-dire soit à l'objet précis de ces désirs (ex: une couverture) ou au montant d'objets qu'elle peut avoir afin d'être satisfaite. Cette personne se réconforte dans le bien matériel pour créer son bonheur. Si on devait lui enlever, elle ne pourrait plus vivre, se serait le drame, la fin du monde! Simplement parce que la vie qu'elle connaissait n'est plus là (les ojets sont disparus) ou la valeur qu'elle leurs donnait a disparue. Si une personne matérialiste apprenait à se détacher du bien matériel pour vivre ou faire son bonheur, elle serait beaucoup moins dépendante et donc plus prône à être heureusee. Non!? Dans la même ligne d'idée, si une personne est comme la personne matérialiste mais au lieu de s'attacher aux objets pour créer la valeur du bonheur, s'attacherait aux personnes ou aux évênements pour se rendre heureuse, elle est tout aussi dépendante! Si on lui enlève ses amis ou ses évênements sociaux, elle capote! J'avoue qu'on a besoin de liens sociaux pour avoir une vie saine, mais il ne faut toutefois pas s'attacher aux moments! Il faut les vivre, apprécier la présence de nos amis, mais pas en dépendre. Si on est capable de se dissocier des liens affectifs comme ceux créés avec des biens matériaux, je pense qu'on atteind une étape de plus dans la grande échelle de la vie, maturité, sagesse. Il faut vivre les moments présents, comme ne pas s'empêcher d'utiliser les objets nécessaires à une tâche, mais ne pas s'y accrocher. Les laisser filer, sans les retenir ni leur donner plus de valeur qu'ils en ont vraiement car tout le monde sait qu'il va avoir d'autres moments tout aussi enviables. Tant qu'on y croit! Pis si on y croit, on reste optimiste et ainsi on provoque les situations qui pourraient créer d'autres moments fantastiques ou nous faire gagner la perle rare.....

Je sais pas si j'ai été clair dans ma suite d'idée, mais c'est où j'en suis. J'envie le moment passé parce que j'ai touché au bonheur, mais je sais que je vais retrouver ce bonheur parce que je l'ai effleuré! ;) Je peux pas retenir ou forcer celle qui me l'a montré, mais je peux souhaiter qu'une autre va venir sur mon chemin et m'en montrer encore plus! :)

C'est triste, mais c'est la vie.. Elle est cyclique!

1 Comments:

At 9:30 a.m., Blogger Marc said...

«je peux pas retenir ou forcer celle qui me l'a montré, mais je peux souhaiter qu'une autre va venir sur mon chemin et m'en montrer encore plus! :)»

T'as tout pigé, fillette! Je suis très heureux de te voir penser comme ça. Je crois que ça va t'apporter plus de bonheur.

Dans le même ordre d'idées, ça me fait un peu rire que tu dises que tu ne peux pas LA retenir, mais juste souhaiter que quelqu'un d'autre croise ton chemin. Pourquoi? Parce que c'était exactement mon attitude vis-à-vis Kim. Après tout, elle s'en allait étudier à Montréal et je ne l'aurais plus revue.

Mais...

Là, il se peut qu'elle reste à Ottawa et qu'elle étudie en physique. Elle graduerait en avril 2007. Je gradue en avril 2007.

Mais ce n'est pas certain. Bref. Je t'écris plus tard (ou peut-être sur mon blogue) pour te parler de notre soirée.

Ciao!

 

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