Un rêve

J'ai fait un rêve surprenament bisarre! D'ailleur, il est déjà en train de s'estompter dans mon subconscient, alors, je vais simplement l'écrire.

Tout commence lors d'un voyage... Je suis à l'école avec quelques figures que je reconnais. On grimpe dans l'autobus jaune. Joie! Après quelques heures de route, on débarque au milieu de la forêt, très dense, sombre. Il y a un chalet en bois qui nous attent parmis quelques voisins. On s'installe. J'entends le guide/professeur/animateur dire que chacun d'entre nous va être amené à faire des activités déjà organisées avec d'autres participants qui sont déjà prêts. Je me demande ce qu'il voulait dire... Ils sont tellement clair ces animateurs!

Je me promène autour du chalet (probablement le lendemain), je regarde les chalets voisins. Il y a quelques personnes qui semblent célébrer au bout de la rue. Je m'approche pour reconnaître Gigi, Marie-Ln et Annie (d'autres bloggers dont je fréquente les blogs) ainsi que leur mec. Je vais les saluer, me présenter. Elles sont très suspicieuses et avec raison puisqu'on ne s'est jamais rencontré! Je leur récite quelques passage de ce que je peux me souvenir de leur blog. Mais rien à faire, il y a toujours cette lueur de crainte dans leurs regards. Gigi plus que les autres.. Je la laisse faire, puisqu'il n'y a rien que je puisse faire. J'apprends qu'ils m'attendaient (moi ou d'autres) pour faire des activités. Eh bien oui, c'est ce que l'animateur a dit. On fait quelques activités du genre bâtir une maisonnette à oiseau puis la décorer. Le plus beau résultat gagne un prix quelconque. Vraiment très 'camp-de jour'.

En soirée, on relaxe sur le bord du lac auquel aboutit le chemin. Les gars apporte un cooler dans lequel se retrouve des bières et m'en offrent une. C'est bien gentil! Comment refuser après une journée d'activités en plein-air??? Mais quand je retroune à la plage, il y a les filles (ou femmes, excusez l'habitude) qui sont assises sur leurs chaises à placoter. En faits, Gigi demandait à ses amies si elles me croyaient, si elle pensaient que je suis vraiment la 'Jag' sur Blogger. Je m'interpose en leur disant que si L'Imposteuse (une autre bloggeuse) était ici, elle le saurait. Mais ce n'est pas le cas. Puis que de toute manière, je n'ai rien fait pour activer leurs craintes et que j'avais aucune intention d'en faire. Elles pouvaient simplement profiter de la vue du lac avec une fille assise dans le sable qui les ont aidée à bâtir des maisonnettes. Bref...

Le lendemain, je retrouve une collègue de classe dans le chalet voisin (qui appartenait en fait à d'autres personnes...) On s'installe sur la table pour étudier. Après quelques heures, elle range ses choses et s'en va. Je continue, une fois le nez dans mes livres, il n'y a que le bedon qui peut m'arrêter! Plus tard en journée, j'entends des personnes descendre de l'escalier. Un homme, grand et bouttonnant, et deux femmes avec cette expression fermée sur leur visage. Il leur dit qu'il est l'heure.. L'homme se dirige au sous-sol, tandis que les femmes me rejoignent à la cuisine. Une d'entre elle me dit que ça va être vite, de ne pas m'inquiéter. J'essaye de deviner leur lien de parenté. Elles se ressemblent, mais elles sont trop du même âge pour être mère-fille. Soeurs peut-être? L'homme remonte avec une petite fille sur ses épaules. Une magnifique fillette d'environ deux/trois ans avec des grands yeux bleus et des superbes cheveux d'un blond étincelant coiffés en lulues. Elle s'amuse avec son père jusqu'à ce qu'il dise qu'il est l'heure. Alors, elle entre dans une furie! Les femmes ouvrent le robinet de la cuisine. Peut-être pour étouffer ses cris. Parce qu'elle crie de toutes ses forces qu'elle ne veut pas et pleure, figée par la peur. Son père la tient toujours sur ses épaules. Je me demande quelle est cette habitude qui la met dans un tel état. L'homme se dirige vers un gros baril, l'ouvre. Des morceaux de glace flottent sur l'eau, elle doit être glacée! En se penchant, il plonge la tête de l'enfant dans le baril. Il la ressort peu après. Le choc peut être vu sur le visage rouge de l'enfant. Elle crie toujours. L'homme se déplace vers un autre baril, choisit le bon, l'ouvre (d'autre eau glacée), prend la petite sous les bras et la plonge dans l'eau. Bouche-bée, je n'arrive pas à bouger. Il la retire de l'eau pour la déposer debout au dessus d'une petite étagère, il referme les barils et remonte, suivit des deux femmes. Je regarde la petite, elle crie toujours, figée par la peur (et sûrement de douleur). J'arrive pas à croire ce qui vient de se dérouler sous mes yeux. Je prens la petite dans l'espoir de la calmer. Elle s'agripe comme si elle n'avais jamais connu d'amour maternel, de tendresse. Je lui demande ce qu'elle fait pour mériter cette punition. Entre ses sanglots, elle parvient à me dire qu'elle ne fait rien, qu'elle ne veut jamais arriver aux barils. Je suis déchirée! Je veux la prendre avec moi, aller voir les autorités et la prendre en charge, mais mes choses sont toutes étalées sur la table et est-ce que j'ai vraiment le droit de partir avec elle? Qu'est-ce qui faut faire??? Elle ne peut pas continuer à vivre ça! C'est immonde! La petite terrifiée serre mon linge dans ses petites mains rouges. Elle finit par se calmer. Son corps glacé se met à grelotter. Je l'enroule dans mon chandail. Tranquilement, elle s'endort.


Je me suis réveillée traumatisée. Vous pouvez imaginer. Qu'est-ce que vous aurez fait à ma place, avec la fillette dans vos bras?? Je pense qu'en temps réels, je serais partie avec elle, je l'aurais à l'hôpital et j'aurais tout raconter au médecin. Ou j'aurais été voir les autorités pour qu'ils aillent la retirer de cette maison. Et j'aurais pris les démarches pour l'adopter. Quoique j'ai vraiment pas les moyens, mais bon. Ça ne m'est pas arrivé non plus.